Soliloques et coups de gueule, un mode d'expression à partager.

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mardi, juillet 21 2015

Carpe Diem

Séche.

Mon garagiste est d'accord (et le possessif n'est pas de rigueur). Quand j'échange des propos parfois nerveux au sujet des sujets qui m'énervent avec mon propriétaire, il me donne raison (cent fois raison). J'en parlais récemment avec mon propre frère et il me suivait totalement sur ce terrain. Pire encore, j'écris au maire de ma commune qui me répond qu'il ne songe même pas à me contredire et Dieu sait que nous ne sommes pas du même bord. Et comme trompetait Miles: So What ? La planète part en sucette, en vrille, et pourquoi pas en couilles, toutes et tous s'accordent sur le sujet mais rarement sur le complément d'objet direct et/ou indirect. Pour les uns (pas les Huns ce serait trop facile), le réchauffement est effectif, les experts et les chiffres le prouvent, pour les autres il s'agit seulement d'un mode de lecture erroné des données fournies par les uns... Moi, je ne verrai certainement pas le désastre, donc après moi... Je ne peux même parler de mes enfants je les ai évités à tout prix. Quant aux autres je ne peux plus rien faire pour eux. Ils savent, comme on connaissait l'existence des camps de la mort pendant la seconde guerre mondiale, mais ils n'y croient pas vraiment ce qui est bien plus confortable. Car après tout carpe diem !

mardi, juillet 29 2014

Le tableau est-il une relique ?

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Aujourd'hui j'entends D.Buren parler de progrès en peinture, ou en art en général. Oui, je suis d'accord quand il pose la question de savoir ce que peut signifier "progrès" comme pour le monde industriel. De manière plus générale je m'interroge donc sur le sens du mot progrès. J'ai le vague souvenir de l'employer lors d'une ascension en montagne, donc monter, aller du bas vers le haut, croître: la progression. Mais il s'agit là de ce progrès quantitatif mesurable dans tout domaine; progrès/croissance (hum...). Suis-je plus rapide, plus productif ? Mais qu'en est-il du progrès qualitatif, en art par exemple ? Est-ce que mon dessin est plus précis, plus "ressemblant" (?), mes couleurs plus harmonieuses ? Autant de questions inutiles puisque justement la trajectoire de l'artiste est plutôt la transgression des règles dans un cheminement aventureux et responsable (conscient en tout cas). J'observe que dans une exposition dite "rétrospective" d'un artiste, la notion de progression est totalement absente. Il s'agira de métamorphoses cycliques qui, mises bout à bout chronologiquement constitueront l'œuvre. C'est donc pour moi une question fondamentale, le tableau est-il représentatif de l'œuvre puisqu'il n'est qu'un point figé dans le parcours de l'artiste ? Dit autrement et de manière plus radicale, le tableau peut-il vivre hors l'œuvre totale? Le tableau est-il une relique ?