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Et vient le mot mystère pour les béotiens dont je fais partie. Et indispensable pour l'homme que je suis. Et parfois aussi incompréhensible pour la curiosité qui m'anime. Alors je garde le mystère, cela me va bien. Ne pas tout savoir et pas tout comprendre, garder en réserve les découvertes de l'autre au hasard des parcours souvent communs. Femme avenir de l'homme, la belle à faire ! Femmes je vous aime, danger, alerte rouge, elle prennent tout de vous, «amantes religieuses» dit Claude et sans elles rien ne va plus. Et le prince charmeur, cet ange qui leur veut du bien dont elles ne veulent pas, bien sur, sur d'être en possession de tous leurs moyens. Soyez belles sans beauté, et bien au delà de vos grimoires, nues et gourmandes offertes et impudiques, rêvez si m'en croyez n'attendez à demain, cueillez nos passions pour vos yeux si tendres, vos lèvres humides de rosée, vos doigts caressants, vos croupes célestes dont nous sommes martyrs. Aimez-nous, vos dieux vous le rendront, de l'Olympe ou du stade, taillés comme des marbres antiques ou fripés de nuits blêmes et de tourments grisâtres, nous n'en dirons rien, reboutonnerons nos chemises, et descendant l'escalier de nos tours érectiles, œillet à la boutonnière, tutoyant le quotidien d'un coup de tête effrontée laisserons la voisine au souffle palpitant nous appeler «James».